Impression du Cambodge

A peine traversée la frontiere thailande-cambodge, la pauvreté ce fait sentir de suite. Tous pieds-nu, trainant sur leur dos des sac pleins de bouteilles vides, de cannettes, des morceaux de cartons et d'alluminium pour revendre a prix modique, simplement pour pourvoir s'acheter a manger le soir. Malgré toute ces miseres, les guerres passées, la corruption a plein nez et cette pauvreté imminente, ils te sourient chaleureusement.

J'ai passée mes premieres journées a Siem Riep pour visiter les temples d'Angkor. Impressionantes pieces religieuses et architechturales. On peut voir plus d'une 100en de visages gravées dans la roche et des arbres qui enveloppent litteralement les pierres qui forment ces temples: c'est mystique! Autour, se trouvent pleusieurs habitations subventionnées par des ONG. On voit les enfants qui grimpent aux arbres pour cueillir des fleurs et les revendre aux tourist. D'autres se font envoyer par leurs parents aussitot qu'ils ont un moment libre entre les cours pour vendre des cartes postales, des bracelets, etc...

A Siem Reap, j'ai également visité une orphelinat. On a l'impression que les enfants sont entrainés a recevoir les tourist les bras ouverts, a faire des calins et bisous, ce qui n'est certainement pas coutume. Je suis toujours septique envers ces orphelinats qui laissent libre acces a monsieur madame tout le monde, en esperant recueillir des dons vite-fait. C'est triste de voir cette dependance aux "foreigners" (fallang comme ils nous appelle ici). J'aurais pu me joindre a un groupe de tourist que j'ai rencontré a Siem Reap et qui ont prevus leur enseigner l'anglais pendant une semaine, mais je préférais trouver un autre plans de bénévolat, dans un coins plus reculé du Cambodge, qui n'a pas toujours la chance de recevoir autant de bénévoles. Avant de partir plus vers le sud direction Phnom Penh, je décide de rester une journée de plus pour assister a un tournoi de soccer hebdomadaire des enfants du quartier, organisé par des bénévoles. Ils sont vraiment endurcis ces enfants! Ca joue rough. Ils foncent sur le ballon, nu-pieds, se font des jambettes, un genou dans le tibia, c'est pas grave, on continue. Si ils gagnent c'est l'exaltation, mais s'il perdent, c'est la queue entre les jambes et la tete baissée honteusement qu'ils repartent et rien que l'on puisse dire leur fera changer d'humeur.
Apres, le match, certains se dirige directement vers une source d'eau crasseuse, polluée et certainement parasitaire... pour la caméra, ils te font des back-flips 360...dans un metre et demi au plus de profondeur..ils sont fou ces enfants!

Apres deux jours a Phnom Penh, direction Sen Monorom, a l'est completement du Cambodge, a 9 heure de bus de la capitale. Il y a deux ans seulement, il fallait s'y rendre en jeep: 12 heures dans des chemins de terre et en arrivant pas d'electricité n'y d'eau courante. En ce moment la région est en plein expension, il y a des routes qui se construisent partout. En attendant, la terre rouge poussiereuse fait parti de ta vie, de tes poumons, de tes vetement, de tes cheveux, quelle joie! Apparement en saison des pluies, il est possible d'avoir de la boue jusqu'au genoux...ouff...
Les trois premieres journées, j'ai fait un trekking de deux jours en foret pour voir trois chutes, parmi des centaines de chutes cachées dans la région. Nous avons joué a tarzan accroché au liane (j'aurais jamais penser avoir la chance de faire ca dans ma vie: une coche a ma liste de folies accomplis). J'ai dormi dans un village Phnome, une minorité local qui existe depuis des siecle entre l'est du cambodge et l'ouest du vietnam. Ce sont un peu nos ameriendiens. Ils vivent de la terre, de la chasse, dans des maison tres tres basic quelque assemblage de bamboo installé sur la terre qui sert de plancher. Dans la hutte, les poules, les cochons, les chiens, se promene librement a l'exception du bebé singe en captivité attaché a sa chaine... :( ...Dans cette hutte de 6m carré grand maximum, on y a dormi 6 touristes dans des hamacs, les parents et grand-parent phnome et une demi-douzaine d'enfants. Ca en fait du monde! On avait la chance de dormir confortablement dans nos hamacs qu'on a trainer accrocher a nos sac a dos depuis la ville, mais ces gens dorment sur une elevation de bamboo, sans couverture, ni matelas, et dans leur vetements poussiereux.
La veille, ils nous on préparé un repas succulant, a l'aide d'une casserole, d'un feux et d'une tige de bamboo. Du riz aux legumes extremement gouteux, et un melange de legumineuse, beouf et epice cuit dans la tige de bamboo, le tout accompagné de 10 litres de vin de riz qu'ils nous ont généreusement vendu a leur santé :) ...qui boit 10 litre de vin de riz??
La troisieme journée, je la passe parmi les elephant rescapé de la maltraitance, au elephant valley project, une initiative d'un anglais passionné. J'ai passé le journée a les observer dans leur habitat naturel et a en apprendre plus sur eux. Belle experience!

Enfin, cette semaine, je donne des cours d'anglais a des jeunes, 12-21ans, de minorité phnome. Ils sont tres intrigués par ma présence puisque jamais auparavant il y eu des volontaires a leur ecole. Leur sourire chaleureux et la reconnaissance qu'ils me communique par le regard me touche enormement. Ils m'accueillent chaque jour les yeux rivés avec pleine attention et interet a apprendre. Certainement pas le cas dans nos écoles...
Ils comprennent que l'education est leur seule porte de sorti de la pauvreté qu'ils connaissent depuis toujours. Ils savent qu'ils sont chanceux d'etre a l'école, car meme certains de leur frere et soeur n'y ont pas acces.
Ils me donnent envi de rester ici et c'est ce que je compte faire pour la prochaine semaine, jusqu'a expiration de mon visa a la fin du mois.

Peace

P.s. ++++ de photos pour Amélie (fan fidele) :)